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lundi 17 juin 2024

 

La guérison des daltons












Goscinny et Morris

Ed Dargaud, 28/06/2001, 48 pages


Nous sommes au New-York scientific institute, Le professeur Otto Himbeergeist arrive d’Europe pour exposer sa théorie : tous les criminels sont des malades susceptibles de guérison. Il fait le pari de guérir les bandits les plus notoires et demande de rencontrer quelques spécimens dont le far-West regorge… Et là, on a une petite idée de la suite, surtout quand on voit notre héros confié au cow-boy solitaire le plus qualifié pour choisir des patients.

Et qui seront ces patients ? Nos célèbres bandits, ceux qui sèment la terreur dans l’Ouest : les Daltons…

La caricature commence dès le début avec un psychologue qui s’adresse aux individus qu’il rencontre en les amenant à parler de leur enfance, et qui les retourne comme des crêpes, avant de rencontrer Lucky Luke et nos célèbres despérados : un Jo plus teigneux que jamais, un Averell toujours très affamé, une bande des quatre en pleine forme.

Un volet sans surprise en ce qui concerne les gags qui font tout de même rire : gourmandise et bêtise du plus grand, extrême nervosité du cerveau de la famille, un Lucky Luke imperturbable et résistant à toute analyse, qui a tout de même quelques soucis avec son cheval, sans oublier Rantanplan qui nous sert quelques réjouissances de son cru. On sourit face aux récits d’enfance des Daltons, des banquiers, des piliers de bar, des directeurs de prison.

Une fin prévisible signée par des auteurs décidés à divertir les lecteurs jusqu’à la dernière page.

Un bon scénario à la Goscinny !

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