Les semailles et les moissons
Henri Troyat,
Ed Pocket 27/06/2005, 566 pages
Je
remercie infiniment les organisateurs du challenge solidaire d’avoir proposé
dans sa liste de roman, une œuvre d’Henri Troyat. Je ne pense pas que j’aurais
lu de moi-même les semailles et les moissons étant donné la hauteur de ma PAL !
Je
suis ravie d’avoir découvert ce premier tome avec ses personnages auxquels on
ne peut que s’attacher, personnages aux destins prometteurs ou non, qui vivent
dans une bourgade où l’on se sent aussi bien qu’eux, partageant les joies et
les peines des protagonistes.
Je
n’ai pu m’empêcher de faire un lien entre Amélie, l’héroïne, et madame Bovary
bien que les deux personnages soient très différents, car j’y ai vu
l’analyse
psychologique d’une jeune femme qui reproduit le comportement de sa mère et
qui, très anxieuse, lutte contre ses démons, contre une imagination débordante
qui la précipite dans le gouffre de ses angoisses. Il est également très
intéressant d’observer l’effet de la réaction de son mari bien différent de
celle de Jérôme, son père, lorsque Maria, sa mère, adoptait un comportement
similaire, et les réactions toutes différentes des deux femmes.
Passionnant
également l’évolution de notre Amélie bien installée dans sa boutique
provinciale et que le destin amènera à quitter ce havre de paix, ce nid
douillet dans lequel elle vivait, pour partir vers l’inconnu et s’adapter à une
nouvelle vie.
Je
me suis dit que j’allais lire le premier tome et m’arrêter, mais finalement,
j’ai bien envie de connaître le devenir de notre héroïne et de ses descendants.
Je reste donc sur ma faim si j’interromps après ce premier volet, la lecture de
cette passionnante saga.
Heureuse
d’avoir commencé ce classique que je recommande vivement.
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