Le sang des Belasko
Chrystel Duchamp
Ed l'Archipel, 14/01/21, 240 pages
Gros coup de cœur !
A l’heure où je commence à
écrire ces lignes, je n’ai pas encore terminé la lecture de ce roman, pourquoi ?
me demanderez-vous à juste titre ! Parce
que, fascinée par ce récit que je me suis décidée à poursuivre entre quatre et
six heures du matin, j’ai fait un choix : celui de garder les quarante
dernières pages pour plus tard, histoire de faire durer le plaisir.
Ce roman est entré en
possession de ma personne, j’ai laissé pénétrer le mystère, la violence, les
états d’esprit des personnages, véritables bombes à retardement dont
l’explosion était programmée de longue date, et dont la mise sous pression
avaient commencé dès la naissance sans doute : hostilités dans la fratrie,
peut-être provoquées par les géniteurs, interdictions non comprises par les
enfants, cave énigmatique épaississant le mystère, maison vivante et maléfique,
qui retient les âmes prisonnières, forçant frères et sœur à un huit clos bien
angoissant, parcours chaotique des uns, échec des autres, et l’auteur donne au
lecteur, l’occasion de « gratter le vernis » pour s’apercevoir que
personne n’est innocent, ni coupable d’ailleurs.
Je crois que relisant ce que
je viens d’écrire, je ne peux m’empêcher de retourner vers ce livre qui a
encore des vérités à me confier.
La lecture est maintenant terminée,
les quarante dernières pages m‘ont encore beaucoup appris. Je connais à présent
le lourd secret de la famille Belasko. Mais une question subsiste :
malédiction , gènes ou manipulation ? Me poser cette question me
rappelle agréablement le livre que je viens de refermer.
Je crois que je vais me
procurer les autres livres de cette autrice géniale, capable d’écrire de tels
romans dont l’action est étudiée avec tant de minutie. Une grande artiste de
l’écriture !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire