Code 93
Olivier Norek
Ed Michel Lafon, pocket.
93 ou neuf trois ou encore neuf cube, c’est là qu’officient nos flics de choc, Victor Coste, le capitaine, Ronan le beau mec dragueur, Sam, utile techniquement, Mademoiselle Marquant, légiste de service pour qui Coste a un faible plus qu'évident, De Ritter, une grande fliquette qui débute dans le métier mais qui sera dès ce premier volet de la trilogie, capable de nous surprendre, et quelques autres, appréciés ou pas de nos héros. (il faut bien quelques policier détestables pour faire connaissance des acteurs et assister à quelques confrontations sans lesquelles notre roman serait plus monotone.
Ce qui n’est aucunement monotone
dans ce roman, ce sont les délicieux dialogues que nous offre l’auteur, dans
lesquels on retrouve humour noir et blague de circonstances sans lesquelles on
ne peut résister à la dureté du labeur d’un flic de la crim.
Le suspens y est présent sous une forme
particulière : pas de récit coupé par des retours en arrière, presque pas
de flic retenu ou kidnappé, mais plutôt des scènes qui se déroulent presque
simultanément, et qui offrent des réponses au lecteur, et des suspicions de
magouilles (forcément, le 36, pas très éloigné s’en mêle), des personnages qui
se dévoilent progressivement, des intervenants qui surviennent et dont on
découvre un rôle que l’on ne pouvait soupçonner.
Et la grosse affaire pour laquelle on se demandera si quelque grosse légume ne trempe pas dans ces histoires, le genre intouchable, balais roses et compagnie ... ou si des affaires sont étouffées parce que...
Bref... autant de questions qui nous amènerons lentement
(une enquête qui patauge en ses début, rien que du classique quoi !) vers
la vérité.
Bon thriller, avec de bon gros
meurtres bien appétissants comme d’hab, des dialogues et des répliques
délicieux (quoiqu’assez rares), un enquêteur calme (pour une fois) avec ses
obsessions comme souvent, et un SRPJ qui foisonne, qui vit et qui emballa l’humble
lectrice que je suis !
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