La vraie vie
Adeline Dieudonné
Ed l'Iconoclaste
D’habitude, lorsque je termine un roman, j’attends quelques heures, voire une journée avant de commencer le suivant, histoire de digérer l’histoire, de la méditer, et peut-être d’en faire le deuil, particulièrement quand je l’ai apprécié.
Pour ce roman que j’ai beaucoup aimé, ma réaction a été de commencer le suivant immédiatement afin
d’essayer de de pas m’endormir sur la scène finale que j’ai trouvé extrêmement
violente et dure pour notre héroïne sans omettre bien sûr que cette scène avait
quelque chose de génial du point de vue des autres personnages.
Je suis entrée dans l’histoire très facilement, Adeline Dieudonné semblant
accrocher ses lecteurs par un humour décapant auquel je n’ai pas résisté. Scène
de la vie des enfants, avec leur imaginaire, particulièrement dans la casse au
milieu des voitures.
Cette petite fille de 10 ans quand commence l’histoire, n’est pas nommée, ce n’est certes pas un hasard pour une enfant qui passe son temps a essayer de se frayer un chemin dans la vie, au milieu de cette singulière famille régie par la volonté du pater familias, aux côté d’une mère éteinte qui subit son mari, et d’un petit frère qui lui échappe progressivement.
Une petite fille
lucide, intelligente et attachante que l’on voudrait voir se sauver de l’enfer
qu’on entretient dans la maison où l’on renie jusqu’à ses capacités
intellectuelles, et qui trouve seule, des échappatoires chez ses voisins, chez
son professeur de physique et au contact de Dovka sa chienne.
Personnage attachant qui m’a amenée à sourire, à m’émouvoir, à m’apitoyer
et a vivre de grands moment de tension.
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