La servante écarlate
Margaret Atwood
Ed Robert Lafont
Effroyable dystopie que ce roman dont la narratrice, par
bribes, nous raconte ses souvenirs et la
façon dont elle est amenée à vivre l’instant présent, et à lâcher prise, tout
en amenant le lecteur à considérer que sa dernière liberté réside dans sa tête !
mais comment lâcher prise quand on a perdu tous les siens, qu’on a tenté de
vous administrer un bon lavage de cerveau (Merci les tantes ! ) qu’on ne
peut se fier à quiconque sans avoir peur de la délation, de la vengeance, de la
jalousie encouragée par ce régime totalitaire prompt à déporter et à exécuter,
sur une terre devenue impropre où la majorité de la population est devenue
inféconde et ou on impose à des femmes de devenir des mère porteuses, que
dis-je, pas des mères, des porteuse simplement dont la progéniture est destinée
aux couples sans enfants.
J’ai passé mon
temps durant cette lecture, à imaginer ce que je ressentirais à la place de la
narratrice, sans trop me poser de questions puisqu'elle-même traduit très bien
les pensées de toute personne humaine capable de ressenti et de sentiment.
La narration
est parfois confuse, certaines phrases m’ont semblé difficiles à interpréter,
peut-être pour un problème de traduction auxquels s'ajoutent les retours vers l’origine du
désastre qui plonge l’Amérique dans un cauchemar digne de Georges Orwell ainsi
que le récit dans le présent qui peuvent, surtout au début, mettre mal à l’aise le lecteur.
Mais ce récit devient malgré tout très lisible avec l’évolution de la
narration.
Ce type de récit marque, fait peur et donne à réfléchir car
on y retrouve bien des éléments qui rappellent des régimes totalitaires qui
connurent leur heure de gloire dans l’histoire de l’humanité.
Oui, vous avez raison, d'ailleurs Margaret Atwood dit bien qu'elle n'écrit rien qui ne se soit déjà passé quelque part, parfois dans une petite communauté, isolée, ou une secte, quelque part dans le monde. Belle analyse.
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