Bernard Werber
Tous les romans
peuvent se résumer à …une grande blague, dixit Bernard Werber dans le rire du cyclope… et
particulièrement ce dernier. Là je dois
avouer que je suis quelque peu déçue. Je n’irais peut-être pas jusqu’à dire que
je me suis ennuyée en lisant cette histoire, mais la limite n’était pas
loin ! L’intrigue est très fantaisiste, mais bon, on peut accepter
beaucoup de chose en lecture. Ce qui m’a particulièrement déplu, c’est le côté
parachuté des personnages, les coïncidences
hasardeuses : Lucrèce subit durant son adolescence, les vexations
de sa meilleure amie, et comme par hasard, elle retrouve celle-ci au hasard de
son enquête, on retrouve un Isidore
bien contradictoire, qui commence par refuser de voir Lucrèce, qui réfute toute
idée de participation aux recherches, puis qui finalement, lui le non violent, après
quelques tentatives de coups à l’encontre de Lucrèce, se lance à corps perdu
dans une enquête, on se demande si tout ce cinéma est bien nécessaire ???
Les pages traitant de l’histoire du rire et de cette fameuse
blague qui tue sont pénibles, voir nos grands auteurs mourir les uns après les autres,
victime de leur curiosité, c’est du délire et je n’ai pas trouvé cela
particulièrement hilarant. Quant à la fameuse BQT (Blague qui Tue) c’est le
moyen par excellence, trouvé par l’auteur pour entretenir le suspense, le
problème, c’est que le suspense a déjà été produit de cette façon dans pas mal
de roman de Bernard Werber, et le
lecteur habitué n’y retrouve pas son compte.
Je reste amère car j’ai l’impression que les romans de
Bernard Werber dont je raffolais, s’essoufflent. Le seul que je n’ai pas lu à
ce jour est le miroir de Cassandre, que je lirai certainement prochainement,
j’espère ne pas tomber dans la mélancolie et la nostalgie thanatonesque et
fourmiesque.
J’ai malgré tout passé quelques bons moment avec ce livre
qu’il ne faut pas prendre comme un policier (trop de situations incohérentes,
de crimes qui partent dans les oubliettes et restent impunis), mais qui doit
être abordé comme une fantaisie sur le thème du rire.
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