Canyon Apache
Morris et Goscinny
Ed Dargaud
En fouinant dans la bibliothèque de
mon école, je tombe sur un Lucky Luke. Rien de très original, toutefois en m’inquiétant
du nom des auteurs, je m’aperçois que j’ai en main un bon vieux Lucky Luke, un
de ceux où notre poor lonesome cowboy tire encore sur sa clope ! Je m’empresse
de le subtiliser (avec l’accord de la bibliothécaire) et ô plaisir, je retrouve
le Lucky Luke d’autrefois, plein de ces situations absurdes qui font tant rire.
Dans Canyon Apache, on démarre fort en accompagnant notre héros qui escorte un régiment constitué de soldats irlandais (Pardon, il y a un écossais dans le lot, pour épicer le scénario) dont le commandant passe volontairement dans le canyon au lieu de le contourner, et se retrouve immanquablement dans un guet-apens organisé par les apaches qui projettent de lourdes pierres sur les soldats. Puis ils remontent ces pierre pour la prochaine fois. Le colonel lance alors une expédition punitive contre le camp apache, qui à son tour lance une expédition punitive contre le fort qui recommence alors une expédition punitive, du grand Goscinny !
On s’amusera du comique de répétition :
des soldats irlandais que l’on ne peut manquer en toutes circonstance parce qu’ils
chantent des berceuses irlandaises, des indiens que Lucky Luke se plaira à
berner, des dialogue savoureux et des rôle inversés cocasses entre le cowboy et son cheval, la mayonnaise
ne peut que prendre, et c’est à la lecture de ce livre que je réalise la
différence entre les albums Goscinny et les derniers qui ne manquent pas d’humour
certes, mais auxquels l’humour de notre regretté auteur de BD fait défaut.
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