La symphonie du hasard T3
Douglas Kennedy
Ed Belfond
Nous voici donc a la fin des aventures d’Alice Burns, fin
temporaire si l’on en juge par la mention « à suivre» qui vient refermer ce troisième tome.
La période Irlandaise s’est
tragiquement terminée et Alice devra faire un deuil en ne comptant que sur elle même et surtout pas sur sa mère
qui a bien des problèmes à résoudre et pour laquelle il est même dangereux de
se pencher sur ceux de sa fille sans la blesser, sans compter sur son père, ni
sur l’influençable Adam, son jeune frère, ni sur Peter l’aîné, qui n’a pu qu’observer
ce dont les hommes sont capables, et s’est trouvé confronté à la violence, la
torture, la perte d’êtres chers.
Malgré quelques longueurs parfois, ce
troisième volet amène le lecteur à poursuivre la route auprès d’Alice, à côtoyer
les acteurs de sa reconstruction, à analyser les relations qu’elle entretient
avec les personnes qu’elle rencontre et la façon dont elle communique dans une
société dont le principal souci est l’argent et le pouvoir par l’argent. On y retrouve comme dans les autres romans de Douglas Kennedy, une critique de la société américaine.
Ce troisième tome m’a malgré tout moins emballée que les
deux premiers, lenteur dans l’action sauf peut-être à la fin.
J’attends tout de même le quatrième tome par curiosité pour savoir ce que
deviendra Alice et son entourage.
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