Et je persiste encore et toujours à lire les romans de
Bernard Werber … mais avec ce dix-septième roman ingurgité, je suis passée du stade Werbeeer !!!!!! J’en
veux encore…. Au stade de la nostalgie du weber découvert il y a bien longtemps
maintenant (on va dire vingt ans), un Werber qui étonnait, et que je lisais en
deux jours.
J’ai craqué pour ce dernier roman en raison du titre :
depuis l’au-dela… et en raison de sa configuration : tiens, tiens… de l’encyclopédie
du savoir relatif et absolu de Wells… ça ressemblait aux "Werber d’antan". J’ai
donc craqué et je me suis mise à la lecture de ce texte qui rappelait bien les
thanatonautes, l’empire des anges et la suite de par son thème, mais qui
finalement en était assez éloigné, la vision de l’après-vie étant ici envisagé
en dehors de toute considération religieuse ou presque, avec 90% d’âmes
errantes qui restent sur terre dans la proximité des vivants, et 10% de
réincarnation.
Le lecteur se retrouve en présence d’une espèce de hiérarchie
céleste constituée, non plus d'anges, mais de gens morts depuis bien longtemps et qui furent des personnalités de leur vivant, qui propose parfois de bonnes réincarnations clé en main pour qui le désire,
le libre arbitre des individus se poursuivant après la mort, de défunt s’amusant
à faire des cabrioles puisque, pur esprit, il goûtent la joie de ne plus être
freiné par un corps, d’écrivains trépassés qui se battent à coup de vampire, de
monstres, de créature des abysses, de croque-mitaines et de chien des
Baskerville dont ils accouchèrent jadis dans les romans écrits de leur vivant,
bref beaucoup de fantaisie et trop peu d’emprunts aux mythologies de la mort dont
Bernard Werber nous avait copieusement régalés dans sa pentalogie du ciel.
Quel était alors l’objectif de l’écrivain ? Faire mener
une enquête à ses héros ? On reste sur sa faim, imaginer l’après
vie ? Pourquoi reprendre ce sujet après avoir suffisamment creusé la
question auparavant ? S’amuser avec un sujet tabou pour nombre de lecteur
et offrir un moment de doux délire avec des vivants ou avec un défunt masculin qui découvre
les joies de l’incarnation dans un corps féminin ? déjà vu !
Je ne saisis donc pas le but de cet écrit qui ressemble à
une agglomération d’instants, d’événements et de péripéties qui se succèdent pour
un final banal qui laisse à désirer.
Malgré tout je dirais que j’ai passé un bon moment de
lecture sans plus !
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