Tiré à quatre épingles
J’ai trouvé
ce roman policier dépourvu de suspens plutôt décevant. Les personnages étaient
prometteurs et semblaient d’après la
description faite par l’auteur, posséder une certaine personnalité, mais en
avançant dans l’histoire il n’en fut rien ! Le commandant Chanel, personnage
principal, est présenté comme un fin limier qui se sert de son intuition, je me
suis réjouie un peu vite en pensant qu’un nouvel Adamsberg avait vu le jour, or à aucun moment
il ne montre cette qualité. Les deux stagiaires surdouées qui arrivent pour aider le commandant
amènent le lecteur à penser qu’elles vont faire preuve de génie, elles auront
toutefois un rôle très limité dans le dénouement. La victime, assassinée dans
son appartement est décrite comme étant la dernière des ordures sans aucune nuance. Et
quelle idée en début de roman, de faire déménager le 36 dans d’autres locaux et de supposer qu’on y
mettrait un musée de la police ou un centre commercial ??? Je me suis
longuement demandée si ce déménagement avait une fonction quelconque dans le
roman, on ne sait jamais, mais non, une fantaisie de l’écrivain, rien de plus.
Je ne me
suis pas ennuyée malgré tout, mais comme polar, je mettrai un «peut mieux faire ».
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