Le miroir de Cassandre
Un Werber de plus, , pour avoir lu les trois quarts de ses
romans, et bien que je connaisse à
présent sa façon d’écrire, ses dadas et ses sujets favoris je ne m’en lasse pas car
il fait partie de ces auteurs qui savent exploiter des sujets traités par les écrivains tels
que la mort, le rire, l’avenir… avec
originalité et humour bien que parfois peu scientifiques. Son humour, je le
retrouve à chaque fois avec délectation même s’il ne me surprend plus parce que
je suis habituée à son style. Dans le
présent ouvrage, il frise l’humour noir comme il ne me semble pas l’avoir vu
faire, et je trouve délicieux cette histoire de clochards qui se sont fait un
nid douillet au milieu d’une décharge, ayant créé leur Etat avec ses lois,
mettant en avant une révolte face à la société de consommation qui fera
réfléchir le lecteur , leurs contre-proverbes, leur déclaration revenant en
leitmotiv. Les personnages sont des personnages « Werberiens » pur
beurre, avec leur façon différente d’envisager
la vie, les gens, de voir la réalité autrement. J’ai d’ailleurs mieux compris en fin de roman pourquoi Cassandre me faisait tellement penser à
Lucrèce Nemrod des romans antérieurs. Je regrette un petit peu qu’il n’y ait
pas d’encyclopédie du savoir relatif et absolu dans ce roman, j’ai malgré tout
passé d’excellents moments de lecture !
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