La maladie et la foi au Moyen-Age.
Lydia Bonaventure
ed La Louve
Je remercie chaleureusement Lydia B de m’avoir permis la
lecture de cet ouvrage fort intéressant .
Dure période que le moyen-âge lorsque survenait la maladie,
peste, lèpre, mal des ardents, que l’on
n’avait aucun moyen de soigner par des remèdes,
et dont on ne connaissait pas les causes. Mais durant cette
période, on craint et on adore Dieu, on
se prosterne devant la vierge qui intercède, on prie devant des reliques, on espère les miracles. L’Eglise véhicule des
idées et invite les foules à prier, obéir aux commandements, respecter les règles de vie garantissant alors
une organisation de la société répondant aux règles qu’elle a instaurées et cherche à entretenir la foi des fidèles en
menaçant et en apportant un message d’espérance par la promesse d’un paradis.
La maladie et la foi au Moyen-Age explique alors, à travers l’
étude des « miracles de Nostre Dame » écrit par le moine Gautier de Coinci qui vécut de 1178 à 1236, que foi et
maladie sont liées : la maladie pouvant être la conséquence d’une punition
divine infligée au pécheur, voire à son enfant pour punir le pécheur, qu’à chaque
manquement peut correspondre une maladie. L’auteur des « miracles de
Nostre Dame » ne s’en tient pas aux descriptions des maladies propres à
impressionner le lecteur, il insiste également sur les conséquences des actes,
du manque de foi chrétienne (les juifs ne sont pas épargnés), et cite des cas
de personnes qui contractent une maladie et guérissent miraculeusement grâce à
l’intercession de la vierge, personnes qui à leur tour auront le pourvoir de
guérir d’autres malades.
Cet exposé, travail de recherche pointu et très bien
documenté s’appuie sur des textes anciens de Grégoire de tour, la bible et un
certain nombre d’ autres écrits anciens, à lire sans faute si l’on aime cette période historique.
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