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jeudi 23 juillet 2015

  La maladie et la foi au Moyen-Age.


Lydia Bonaventure
ed La Louve



   Je remercie chaleureusement Lydia B de m’avoir permis la lecture de cet ouvrage fort intéressant .
Dure période que le moyen-âge lorsque survenait la maladie, peste, lèpre, mal des ardents,  que l’on n’avait aucun moyen de soigner par des remèdes,  et dont on ne connaissait pas les causes. Mais durant cette période,  on craint et on adore Dieu, on se prosterne devant la vierge qui intercède, on prie devant des reliques,  on espère les miracles. L’Eglise véhicule des idées et invite les foules à prier, obéir aux commandements,  respecter les règles de vie garantissant alors une organisation de la société répondant aux règles  qu’elle a instaurées  et cherche à entretenir la foi des fidèles en menaçant et en apportant un message d’espérance par la promesse d’un paradis. 
La maladie et la foi au Moyen-Age explique alors, à travers l’ étude des « miracles de Nostre Dame » écrit par le moine  Gautier de Coinci   qui vécut de 1178 à 1236, que foi et maladie sont liées : la maladie pouvant être la conséquence d’une punition divine infligée au pécheur, voire à son enfant pour punir le pécheur, qu’à chaque manquement peut correspondre une maladie. L’auteur des « miracles de Nostre Dame » ne s’en tient pas aux descriptions des maladies propres à impressionner le lecteur, il insiste également sur les conséquences des actes, du manque de foi chrétienne (les juifs ne sont pas épargnés), et cite des cas de personnes qui contractent une maladie et guérissent miraculeusement grâce à l’intercession de la vierge, personnes qui à leur tour auront le pourvoir de guérir d’autres malades.

Cet exposé, travail de recherche pointu et très bien documenté s’appuie sur des textes anciens de Grégoire de tour, la bible et un certain nombre d’ autres écrits anciens, à lire sans faute si  l’on aime cette période historique.

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