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vendredi 22 juillet 2022

 Les hommes ont peur de la lumière
















Douglas Kennedy

Ed Belfond, 5/05/2022, 255 pages


Enfin, Douglas Kennedy nous revient avec ce bon roman qui m’a ramené au temps de piège nuptial, des charmes discrets de la vie conjugale, quitter le monde…

 Un récit plein de rebondissement, de suspens, de belles personnes et de moins engagé vers le bien, de scènes suffisamment graves pour captiver le lecteur.

L’auteur y aborde ses thèmes de prédilection : la société américaine, le travail, l’exploitation, les débordement des puissants mais surtout un sujet grave qui demande réflexion : l’interruption volontaire de grossesse, sujet brûlant, particulièrement aux Etats-Unis, où des cohortes d’opposants sont capables de manifester plus que bruyamment, avec pour bannière, leurs émotions et leur génie culpabilisateur, et imperméables à toute discussion.

Je me suis sentie, dès le début du roman, dans la peau de Brendan, le personnage principal : un homme qui vit simplement, ne se pose pas trop de question, ne juge pas verbalement, un homme qui a baissé les bras face à une femme déterminée quoique déséquilibrée par les épreuves qu’elle a subies, et face à un prêtre, son ami d’enfance, corrompu et arriviste.

On assistera au cheminement de notre héros, aidé par une femme hors du commun et qui semble avoir les pieds sur terre, poussé par sa fille, Klara, jeune femme obstinée pour laquelle il est prêt à donner sa vie.

Le dernier tiers du livre est très mouvementé : difficile de refermer le livre avant de … savoir…

 

Un véritable page-turner relativement court que l’on referme avec un certain vague à l’âme.


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