Les hommes ont peur de la lumière
Douglas Kennedy
Ed Belfond, 5/05/2022, 255 pages
Enfin, Douglas Kennedy nous revient avec ce bon roman
qui m’a ramené au temps de piège nuptial, des charmes discrets de la vie
conjugale, quitter le monde…
Un récit plein de
rebondissement, de suspens, de belles personnes et de moins engagé vers le bien,
de scènes suffisamment graves pour captiver le lecteur.
L’auteur y aborde ses thèmes de prédilection : la
société américaine, le travail, l’exploitation, les débordement des puissants
mais surtout un sujet grave qui demande réflexion : l’interruption
volontaire de grossesse, sujet brûlant, particulièrement aux Etats-Unis, où des
cohortes d’opposants sont capables de manifester plus que bruyamment, avec pour
bannière, leurs émotions et leur génie culpabilisateur, et imperméables à toute
discussion.
Je me suis sentie, dès le début du roman, dans la peau de
Brendan, le personnage principal : un homme qui vit simplement, ne se pose
pas trop de question, ne juge pas verbalement, un homme qui a baissé les bras
face à une femme déterminée quoique déséquilibrée par les épreuves qu’elle a
subies, et face à un prêtre, son ami d’enfance, corrompu et arriviste.
On assistera au cheminement de notre héros, aidé par une
femme hors du commun et qui semble avoir les pieds sur terre, poussé par sa
fille, Klara, jeune femme obstinée pour laquelle il est prêt à donner sa vie.
Le dernier tiers du livre est très mouvementé :
difficile de refermer le livre avant de … savoir…
Un véritable page-turner relativement court que l’on referme
avec un certain vague à l’âme.
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