Troisième humanité
Un bon vieux Werber dans le même style que les fourmis, rien
de tel pour me mettre de bonne humeur. J’y ai retrouvé le suspens construit par
l’alternance des protagonistes, et qui en fait un roman à trois voix : le
narrateur, ce très cher Edmond Wells et son encyclopédie, si surprenante
parfois par les sujets qu’elle traite, pouvant aborder des sujets mythologiques, d’histoire mais aussi la
recette du cassoulet ou l’histoire du radeau de la Méduse, et plus surprenant
et très sympathique : l’histoire de Gaïa, notre Terre, personnifiée ,
pensante et capable de souffrir ou de se mettre en colère. Bernard Werber n’a
pas oublié non plus la petite énigme qui revient en leitmotiv, et dont je croyais
obtenir la solution à la fin de ce volume, mais qui me forcera à réfléchir, si
j’ai bien compris, jusqu’au troisième volume.
Les personnages, toujours très typés chez Werber, offrent
au lecteur un éventail de personnalités qui se côtoient avec leur qualité et
leur défaut pour le plus grand plaisir du lecteur, pensez donc, une amazone,
une pygmée, un colonel (féminin cela va de soi), un colosse affichant la loi de
Murphy du jour sur son T-shirt, tous ces acteurs formant les ingrédients d’un plat qui donne envie d’y revenir lorsqu’on
y a goûté.
N’oublions pas les micro-humains, nés dans cet ouvrage, et terreau des deux suivants
j’imagine : bien implantés dans le tome 1, donnant sans nul doute une idée
de ce que pourront devenir ces
miniatures d’humains (je trouve cela adorable !) dans les tomes suivants.
Le roman me semble très bien construit avec les événements qui provoqueront les
rebondissements et quelques surprises. Il m’est arrivé à certains moment de l’histoire,
d’imaginer ce qu’allait être la suite, et de me planter, ce qui ne m’a pas
déplu.
Vous l’aurez compris, j’ai A-DO-RE ! peut-être pas
autant que les thanatonautes et les
fourmis qui m’ont fait découvrir Werber dont le style m’avait agréablement
surprise à l’époque, mais parmi tous les romans de l’auteur, celui-ci est pour
moi, dans le top 10.
Je lirai les deux autres tomes, et pour faire durer le
plaisir, je vais étaler ces lectures dans le temps en alternant avec d’autres
romans.
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