La scribe
Lorsque je suis tombée sur ce roman, je me suis réjouie,
trop rapidement peut-être ! J’avais à ma disposition un roman historique
portant sur ma période préférée : le moyen-Age et qui plus est, la période Carolingienne ! Bon début, présentation des personnages, avec
sans surprise, apparaissant de façon très nette, les « méchants et les
gentils » , une héroïne de caractère et très libérée pour l’époque, mais
bon, ce ne serait pas la première fois (la papesse Jeanne et les piliers de la terre
m’y ont habituée) . Ça se gâte et c’est
vraiment regrettable, lorsque le lecteur s’aperçoit que l’intrigue promise sur
la quatrième de couverture n’arrive que dans les cinquante dernières pages d’un
roman qui en compte six-cents, et que fort bien documenté, ce roman étale des
pages entières d’exposé maladroitement
amenées et qui perturbent le rythme de l’histoire.
La première fois, l’héroine affirme qu’elle ne connaît pas bien la hiérarchie
de l’Eglise, Alcuin d’York, moine de son état, la lui explique, c’est long et
énervant parce que l’auteur n’a pas su inclure ces connaissances historiques de
façon plus vivante. Et il recommence
régulièrement au cours de l’histoire. Par ailleurs, cet Alcuin d’York est
présenté comme une très pâle imitation de Guillaume de Baskerville dans le nom
de la rose, menant des enquêtes et faisant
des déductions hasardeuses, aucun
lecteur ne sera dupe !
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