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mardi 22 octobre 2013

La scribe


Lorsque je suis tombée sur ce roman, je me suis réjouie, trop rapidement peut-être ! J’avais à ma disposition un roman historique portant sur ma période préférée : le moyen-Age et qui plus est,  la période Carolingienne !  Bon début, présentation des personnages, avec sans surprise, apparaissant de façon très nette, les « méchants et les gentils » , une héroïne de caractère et très libérée pour l’époque, mais bon, ce ne serait pas la première fois  (la papesse Jeanne et les piliers de la terre m’y ont habituée) .  Ça se gâte et c’est vraiment regrettable, lorsque le lecteur s’aperçoit que l’intrigue promise sur la quatrième de couverture n’arrive que dans les cinquante dernières pages d’un roman qui en compte six-cents, et que fort bien documenté, ce roman étale des pages entières d’exposé  maladroitement amenées et  qui perturbent le rythme de l’histoire. La première fois, l’héroine affirme qu’elle ne connaît pas bien la hiérarchie de l’Eglise, Alcuin d’York, moine de son état, la lui explique, c’est long et énervant parce que l’auteur n’a pas su inclure ces connaissances historiques de façon plus vivante.  Et il recommence régulièrement au cours de l’histoire. Par ailleurs, cet Alcuin d’York est présenté comme une très pâle imitation de Guillaume de Baskerville dans le nom de la rose, menant des enquêtes  et faisant des déductions hasardeuses,  aucun lecteur ne sera dupe !

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