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mardi 23 août 2022

 

Blackwater T1 : la crue













Michael Mcdowell

Ed Monsieur Toussaint Louverture, 7/04/22, 256 pages


Avant de vous livrer mon ressenti sur ce premier tome, je crois que je vais m’attarder sur la couverture. Moi qui lis essentiellement sur liseuse, je n’ai pu m’empêcher de commander le livre papier parce que la couverture est très attirante. Et je ne fus pas déçue à la réception de l’ouvrage car il est vraiment magnifique et j’avoue avoir passé beaucoup de temps à caresser cette merveille et à la regarder avant de l’ouvrir. Voilà, c’était mon coup de cœur « couverture de livre ».

Par ailleurs, ce volume me fait penser à une mise en bouche pour le lecteur : on prend le temps de situer les personnages (tableau généalogique à l’appui) et les lieux (plan de Perdido, petite ville de l’Alabama), ce qui est une fort bonne chose parce que cela permet de prendre dès le début, des repères parmi les protagonistes, et d’imaginer l’action dans les lieux annoncés.

L’histoire commence par un événement clé : la crue tant redoutée par les habitants de Perdido qui devront se réfugier dans l’église. On comprendra par la suite que la vie des gens est dominée par la présence de cette rivière qui façonne la vie de chacun.

Puis survient le mystère, un mystère que l’on ne peut que percevoir à travers des lignes sibyllines : Elinor ! qui est cette jeune femme rousse venue de nulle-part, sauvée des eaux, peu loquace, qui s’installe dans la ville et crée des liens avec chacun ? c’est ce qui, malgré une action lente, fera voguer le lecteur qui ne cessera de se poser moultes questions sur ce personnage énigmatique.

L’action s’intensifie à la fin du livre, et après cette mise en bouche on se sent prêt pour lire la suite.

Ecriture délicate, véritable tasse de thé que l’on consomme à petites gorgées savoureuses. Ce livre peut être lu par les jeunes et les moins jeunes.

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