Blackwater T1 : la crue
Michael Mcdowell
Ed Monsieur Toussaint Louverture, 7/04/22, 256 pages
Avant de vous livrer mon ressenti sur ce premier tome, je
crois que je vais m’attarder sur la couverture. Moi qui lis essentiellement sur
liseuse, je n’ai pu m’empêcher de commander le livre papier parce que la
couverture est très attirante. Et je ne fus pas déçue à la réception de l’ouvrage
car il est vraiment magnifique et j’avoue avoir passé beaucoup de temps à caresser
cette merveille et à la regarder avant de l’ouvrir. Voilà, c’était mon coup de cœur
« couverture de livre ».
Par ailleurs, ce volume me fait penser à une mise en bouche pour
le lecteur : on prend le temps de situer les personnages (tableau généalogique
à l’appui) et les lieux (plan de Perdido, petite ville de l’Alabama), ce qui
est une fort bonne chose parce que cela permet de prendre dès le début, des
repères parmi les protagonistes, et d’imaginer l’action dans les lieux
annoncés.
L’histoire commence par un événement clé : la crue tant
redoutée par les habitants de Perdido qui devront se réfugier dans l’église. On
comprendra par la suite que la vie des gens est dominée par la présence de
cette rivière qui façonne la vie de chacun.
Puis survient le mystère, un mystère que l’on ne peut que
percevoir à travers des lignes sibyllines : Elinor ! qui est cette
jeune femme rousse venue de nulle-part, sauvée des eaux, peu loquace, qui s’installe
dans la ville et crée des liens avec chacun ? c’est ce qui, malgré une
action lente, fera voguer le lecteur qui ne cessera de se poser moultes
questions sur ce personnage énigmatique.
L’action s’intensifie à la fin du livre, et après cette mise
en bouche on se sent prêt pour lire la suite.
Ecriture délicate, véritable tasse de thé que l’on consomme à
petites gorgées savoureuses. Ce livre peut être lu par les jeunes et les moins
jeunes.
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