Après la rafle
La seconde guerre mondiale est
un sujet très vaste et la littérature fournit de quoi se documenter sur ses
divers aspects. L’histoire découverte dans cette bande dessinée m’a permis de
découvrir ce que fut en premier lieu, la rafle du Vel d’hiv, ce que devinrent
les personnes parquées en cet endroit rendu sordide en raison de l’entassement
des familles, et le courage d’un enfant qui dut lutter pour s’en sortir.
Colère souvent, amusement
parfois, tristesse extrême, admiration, c’est ce que j’ai pu ressentir en tournant
les pages et en découvrant l’inacceptable, celui que les français avaient
accepté, par peur, par ignorance, par acceptation des idées diffusées par une propagande
active de la part des gouvernements, on le ressent parfaitement en lisant et en
observant chaque vignette montrant des illustrations parfaites et criantes de
vérité. On ne peut ressentir que de la révolte en observant les scènes se déroulant
dans le vélodrome et l’accueil fait aux familles à Beaune la Rolande et
beaucoup d’empathie en assistant à la séparation des parents et des enfants,
sachant que les parents partent pour ne jamais revenir.
Joseph Weismann, alors âgé de
11 ans, parvient avec l’aide de Joseph Kogan, à s’évader du camp, bien des
années plus tard, alors qu’il entreprend un voyage aux Etats-Unis, qu’il livrera
ses souvenir aux lecteurs, qu’il racontera ses rencontres avec des personnes
qui l’ont aidé et d’autres qui ont cherché à nuire, parcours courageux d’un
enfant décidé à survivre.
Joseph Weismann, encouragé par
Simone Veil a continué à témoigner afin que plus jamais, « on n’accepte l’inacceptable »
Je salue le magnifique travail
qui a abouti à cette bande dessinée, des illustrations qui rendent compte de la
détresse des personnes, des dialogues édifiants, un ouvrage que l’on ne peut
oublier.