Pages

mercredi 18 avril 2012

Léviatemps

Maxime Chattam



Guy, écrivain, s’est enfui du domicile conjugal et s’est installé dans une maison close de Paris. Puis il se trouve confronté à une épreuve : une courtisane de la maison ou il demeure, est sauvagement assassinée, la police ne semble pas chercher le meurtrier, et Guy découvre qu'il s'agit d'une tueur en série, il va donc mener lui même cette enquête....Ce que j’ai aimé de ce roman, c’est l’évolution des personnages à travers le Paris de 1900, l’exposition universelle, les quartiers, renommés ou mal famés. Un roman très bien documenté de ce point de vue.
Contrairement à beaucoup d’autre thrillers, celui-ci livre une histoire simple si on considère qu’en 1900, pas d’analyses ADN, pas de téléphone mobile, pas de satellites, pas de tout ce qui peut venir en aides aux enquêteurs, juste leur persévérance et leur esprit de déduction. Cependant j’ai trouvé que Maxime Chattam poussait un peu loin l’analyse de Guy menant son enquête : il se pose, lorsqu’il reçoit des écrits du meurtrier, en graphologue confirmé alors qu’il est écrivain, la graphologie et ce que l’on peut en tirer ne s’invente tout de même pas ! Il réitère avec la psychologie et dépeint un portrait de l’individu qu’il recherche, et par moment on croirait lire des exposés de Freud, il est très complet cet écrivain !
Sans compter que ces exposés graphologiques et psychologique sont longs et donnent envie de passer ces chapitres, d’autant plus qu’ils ne font pas vraiment avancer vers la résolution de problème.
Question suspens, c’est pas mal mais j’ai déjà vu mieux, interrompre l’écoute de ce livre audio ne m’a en aucun moment posé problème. Les situations à suspense n’avaient rien de très subtile, (tiens ??? on n’a pas vue Faustine depuis un certain temps … ???, le lecteur apprend à ce moment qu’il est temps de s’inquiéter, les héros s’engagent dans des lieux dangereux, il est évident qu’il va leur arriver des aventures…
J’ai malgré cela passé quelques bons moments dans ce Paris historique.
>modifier

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire