Un matin de septembre
Jérome Pigney
Ed des rond dans l'O, 29/08/2013, 116 pages.
Je n’ai pu apprécier cette
bande dessinée qui m’a demandé trop d’efforts de lecture et de longs moments à
essayer de reconnaître les personnages, le dessin manquant parfois de
précision.
Je n’ai pas compris, dès le
début, le rapport entre le professeur de sculpture et ses grands principes, Alexandre,
le personnage principal et la suite de l’histoire. L’auteur a sans doute
souhaité introduire son personnage de cette façon. Puis on apprend que notre
héros doit récupérer un sac de cassettes, information qui émane d’un quidam non
présenté, qui arrive de nulle part, et il en est ainsi pour nombre de
personnages, de situations, de chapitre en chapitre, il faut à nouveau se
creuser pour trouver l’information qui permettra de poursuivre cette histoire
décousue. A titre d’exemple, Alexandre et un ami de Paul évoquent un accident
qu’aurait eu Paul, information émanant sans doute des cassettes, on ne comprend
donc pas de quel accident il s’agit, l’information arrive bien après dans le
récit, le lecteur n’étant absolument informé du contenu des cassette que par
bribes.
Je crois comprendre qu’Alexandre
écoute le témoignage de Paul, dernier compagnon de sa défunte mère, et il ignore
tout des circonstances du décès de celle-ci. Il se lance à la recherche des
personnes capables de lui raconter l’histoire, quelle histoire, je ne saisis
pas vraiment, l’histoire de Paul ? Celle de sa propre mère ? Je crois
que je vais arrêter là cette chronique car je m’y perds.
J’ai poursuivi jusqu’à la fin,
espérant comprendre, mais rien à faire. J’ai mis un certain temps à parvenir à
la fin après maints retours en arrière pour essayer d’y voir plus clair,
relisant les cartouches pour vérifier que je n’avais rien manqué…
Histoire confuse et sans
intérêt, sensée rappeler la tristement célèbre date du 11 septembre 2001, que l’auteur
effleure sur trois pages en fin d’ouvrage pour analyser ensuite les
conséquences sur ce personnage fantôme qui témoignera avec ses cassettes.
Je ne sais même pas si cette
critique est vraiment limpide où si elle est le reflet de la bande dessinée.
Beaucoup d’énergie dépensée
pour peu de satisfaction ! Je suis très déçue, le titre m’avait donné
envie de me plonger dans cette histoire. Dommage !