Ils étaient dix
Pascal Davoz, Callixte
Ed Paquet, 16/09/2020, 80 pages
Il sera vain de parler du
titre car cela ne changera rien. Mais je m’aperçois avec cette bande dessinée,
que non seulement le titre est changé, mais également la comptine qui rythme le
roman et qui précise les circonstances des meurtres ainsi que les statuettes
qui disparaissent une à une. Cela me choque d’autant plus que la dernière fois
que j’ai relu ce roman, nous étions en 2019, et j’ai relu le livre jauni que j’avais
acheté en troisième dans les années 70. C’est sans doute pour cela que je ne me
m’habitue difficilement à ces changements. Je ne ferai pas d’autres commentaires…
L’auteur ne pouvait faire autrement, j’en suis consciente, c’est d’ailleurs le
seul point négatif de la bande dessinée.
Ce beau livre que j’ai eu
plaisir à tenir dans mes mains s’ouvre sur des vignettes de grande qualité qui
donnent envie de se plonger rapidement dans l’histoire. Les personnages bien
reconnaissables grâce à un dessin précis, et dont on peut facilement mesurer
les émotions et le comportement sont bien imaginés et fidèles à ce que l’on
peut lire d’eux dans le roman. Dès le voyage des protagonistes qui se dirigent
vers l’île, des questions se posent, le mystère s’épaissit depuis de début et ce
roman graphique vous happe même si l’on connaît l’issue de ce récit que l’on ne
peut oublier.
Bravo à l’auteur qui a su restituer
un des plus grands et plus captivants romans policiers.
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