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lundi 28 février 2022

 Le sang des bêtes











Thomas Gunzig

Ed Diable VAuvert, 6/01/2022, 234 pages.


Ce roman, j’ai bien envie de la qualifier de fantaisiste, toutefois je ne pourrais me permettre de le maintenir dans cette catégorie car il renferme plus que  la fantaisie qui est  présente au service de vérités que l’auteur avait envie d’exposer.

Tom, le personnage principal y fait figure d’individu déprimé. Il se demande de quoi est faite sa vie, sa vie de bodybuilder dominé par l’apparence des individus, qui côtoie sa femme par habitude, qui passe du temps à se poser des questions auxquelles il ne peut répondre. 

Puis il rencontre N7A, jeune femme sans identité, qu’il invite à s’installer chez lui, entre sa femme qui accepte bien difficilement cette présence, son fils qui se sépare de son épouse et son père qui s’installe là afin de n’être pas seul pour recevoir la chimiothérapie qui le guérira de son cancer.

On constatera que ce lieu de vie commun n’est autre qu’une poudrière dans laquelle N7A constituera l’étincelle…

Mais N7A est bien plus, elle est celle qui fera réfléchir, se poser quelque temps pour observer sa vie, peut-être même pour changer…

On observera des habitudes et des comportements par lesquels la micro-société que compose cette famille pourrait s'enrichir comme notre société actuelle si riche de ses différences. 

On notera également l'importance de posséder une identité pour un individu, avec une pensée pour les personnes qui, dans nos populations, ne peuvent se faire une place, parce qu'elle ne peuvent se définir elle-même.


Bravo à l’auteur qui offre au lecteur un roman capable de faire réfléchir et sourire en même temps.

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