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dimanche 2 avril 2023

 

Dossier 64











Jussi Adler Olsen

Ed Livre de poche, 6/01/2016, 672 pages

Ed Albin Michel, 3/01/2014, 608 pages



Quel bonheur de retrouver Carl Mørk et son équipe dans cette nouvelle enquête du département V : un Assad toujours très mystérieux si l’on se pose des questions quant à son origine et son passé, mais jamais à court d’idées pour faire la lumière sur les personnes mal intentionnées, prêt à braver les interdits pour les besoins de son enquête.

Une rose en pleine forme, hyperactive, perspicace qui possède comme son partenaire Assad, des secrets qui excitent la curiosité de Carl et entretiennent le suspens de toute la série, on a alors le bonheur de se dire qu’on finira bien par percer ces secrets.

Le début du roman peut paraître confus : Adler Olsen nous rapportant à la fois une histoire de femme au visage détruit , de famille avec Børke Bak, son ennemi juré, qui exige du policier de retrouver et punir le coupable. Carl Mørk aura également quelques soucis avec l’enquête, qu’il ne mène pas, enquête non résolue pour une affaire au cours de laquelle son collègue et ami Hardy a perdu l’usage de ses membres,  et que ses collègues font avancer avec des indices qui l’accusent.

Ces affaires, sa vie privée compliquée, et le dossier qu’il va rouvrir ont vraiment de quoi occuper agréablement le lecteur. N’ayez crainte, la confusion du début disparaît assez rapidement pour laisser place à l’affaire qui préoccupe nos trois complices : cinq personnes ont disparu en 1987. Nous sommes en 2010, l’assassin court toujours.

Nos héros n’hésiteront pas à se mouiller pour démasquer le ou les coupables. On plongera dans l’horreur de la vie des victimes, on côtoiera des tortionnaire extrémistes, de quoi vous glacer le sang.

Encore un roman terminé à trois heures du mat, un roman que l’on a bien des difficultés à refermer.

Arrivé à ce quatrième tome des aventures de Carl Mørk, on parvient à deviner les réactions de nos héros, ça rassure parfois !

Une fin très surprenante et bien pensée ! Je me console de devoir quitter ce roman en me disant qu’il me reste encore cinq tomes.

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