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dimanche 26 décembre 2021

 La grande traversée











R Goscinny, A Uderzo

Ed Hachette Astérix


Il fait bon relire des Astérix des anciens temps, riches en belles bagarres dont les poissons d’ordralphabétix font souvent l’objet, riches en jeux de mots et en situations cocasses.

Quelle différence, me demanderez-vous, avec les albums qui sortent depuis la disparition de Goscinny ? j’ai envie de répondre : nos bons vieux Astérix nous rappellent peut-être nos jeunes années, et proposent des histoires plus simples, moins alambiquées, des personnages peut-être plus expressifs, peut- être parce que notre quotidien semblait plus simple aussi, nous n’étions pas surinformés, entourés de médias comme aujourd’hui et notre accès à l’information était plus imités (là,  vous allez me dire OK Boomer ! je le sens).

Dans le présent ouvrage, nos deux héros se retrouvent par hasard, sur une terre, vraisemblablement une île, et ne cessent de se demander où ils sont, partant des connaissances acquises de leurs précédents voyages pour identifier un peuple dont ils ignorent le nom, les coutumes et la situation géographique. Le lecteur, lui, situe à peu près le lieu où ils ont échoué et connaît le peuple autochtone. On peut donc affirmer que la volonté de l’auteur était une sorte d’interactivité entre lecteur et héros : découverte d’une terre inconnue, interprétation des héros qui fait sourire, interprétation du lecteur qui possède les réponses aux questions de nos amis Gaulois. Belle réussite !

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