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lundi 20 décembre 2021

 

Ho'ponopono
















ME Hurtado Graciet - Dr Luc Bodin

Ed Jouvence


Donc résumons-nous : mon esprit, comme celui de mes pairs, est constitué d’un subconscient ou partie émotionnelle de notre être, là où nos mémoires sont stockées, d’un conscient, notre partie mentale celle qui nous permet de réfléchir et de faire des choix, notre super conscient qui correspondrait à notre âme reliée à une intelligence divine qui se situe en nous. Nous possédons en nous des mémoires erronées, ces certitudes et ces croyances qui nous amènent à produire une réalité qui nous est propre. Jusque-là, tout est admissible et je trouve magnifique que dans notre vie, nous puissions nous rendre capables de reconnaître qu’en chacun de nous, il y ait du divin, ce qui oblige à un grand respect des êtres humains. Il y a donc un travail certain à faire sur soi pour éviter de se laisser aller à une interprétation subjective des événements, des comportements, des faits, des obstacles qui peuvent se dresser sur nos chemins de vie et pour rayonner de façon à enjoliver notre vie, à enrober son être de positif et à le communiquer à autrui pour voir évoluer son propre comportement et celui de l’autre.

 

Je me permets toutefois de douter sérieusement lorsque je lis que tout ce qui nous entoure n’est que création de notre esprit. Je n’ai peut-être pas tout saisi, mais il me semble que la vie est plus complexe que cela, qu’il existe des paramètres qui ne dépendent pas de nous : je pense en écrivant cela, que l’individu qui jette son masque par terre, ou qui se gare en prenant deux places de parking, ou qui fait volontairement le pitre en provoquant une certaine hilarité en moi, ce n’est pas une création de mon esprit, je veux bien rayonner pour faire évoluer mon entourage, mais j’ai mes limites. J’irais même jusqu’à demander si les camps de concentration, les infos que je perçois au sujet de notre Terre malade sont une création de mon esprit.

 

Cette méthode de travail sur soi me paraît un peu simpliste et réductrice dans ce monde où nous vivons. Peut-être convenait-elle aux Hawaïens des temps anciens, mais je ne peux personnellement adhérer au fait que nous sommes entièrement responsables de notre réalité.

 

Je ne doute pas non plus que nous ayons le pouvoir de guérir des maladies par la force de notre esprit, mais je demeure sceptique sur les effets produits par cette méthode, à moins de travailler d’arrache-pied pour parvenir à maîtriser notre mental et à le rendre puissant au point d’éliminer toute maladie.

 

Ne renions pas toutefois, les bienfaits des méditations proposées dans ce livre, et accordons-leur les bienfaits reconnus à l’heure actuelle par les spécialistes de la question. Un livre qui vient donc s’ajouter aux nombreux écrits de travail sur soi qui nous sont aujourd’hui proposés.



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