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dimanche 13 septembre 2015

 Le miroir de Cassandre



  Un Werber de plus, , pour avoir lu les trois quarts de ses romans,  et bien que je connaisse à présent sa façon d’écrire, ses dadas et ses sujets favoris je ne m’en lasse pas car il fait partie de ces auteurs qui savent exploiter  des sujets traités par les écrivains tels que  la mort, le rire, l’avenir… avec originalité et humour bien que parfois peu scientifiques. Son humour, je le retrouve à chaque fois avec délectation même s’il ne me surprend plus parce que je suis habituée à son style.  Dans le présent ouvrage, il frise l’humour noir comme il ne me semble pas l’avoir vu faire, et je trouve délicieux cette histoire de clochards qui se sont fait un nid douillet au milieu d’une décharge, ayant créé leur Etat avec ses lois, mettant en avant une révolte face à la société de consommation qui fera réfléchir le lecteur , leurs contre-proverbes, leur déclaration revenant en leitmotiv. Les personnages sont des personnages « Werberiens » pur beurre, avec  leur façon différente d’envisager la vie, les gens, de voir la réalité autrement. J’ai d’ailleurs  mieux compris en fin de roman pourquoi  Cassandre me faisait tellement penser à Lucrèce Nemrod des romans antérieurs. Je regrette un petit peu qu’il n’y ait pas d’encyclopédie du savoir relatif et absolu dans ce roman, j’ai malgré tout passé d’excellents moments de lecture ! 

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