Pages

dimanche 2 novembre 2025

 Transylvania












Nicolas Beuglet

Ed Xo, 18/09/2025, 349 pages



Je me faisais une joie de découvrir ce nouveau roman de Nicolas Beuglet, pensez donc ! Transylvania, moi qui venais de relire le roman de Bram Stoker, je comptais assouvir dans ce roman, ma faim de suspens, mon besoin d'effroi, l’auteur m’y avait habituée dans ses précédents opus, mais hélas, le temps de me plonger dans l’intrigue, avec des personnages qui ne semblent pas cacher leur inquiétude face à la jeune femme qui se présente à eux comme inspectrice de police, le temps donc de faire quelques pas dans la neige épaisse et de me retrouver dans le château de Dracula, le décor prometteur avait disparu, je me suis d’ailleurs demandé pourquoi intituler ce roman "Transylvania" alors que cette région mythique n'est que la  très courte étape d’une histoire abracadabrante qui mènera notre héroïne de pays en pays sans plus aucun rapport avec le château de Bran, quelle déception !

La suite n’est pas vraiment l’idée que je me fais du thriller. Bien sûr, l’auteur avait parfaitement le droit d’utiliser les contes comme support à un roman, mais passer des possibles histoires de vampires à Blanche neige, ça m’a contrariée.

Question enquête, je m’attendais à autre chose qu’une espèce de jeu de piste orchestré par un individu pour mener la policière à la solution, le reste n’étant qu’une affaire de course poursuite de pays en pays.

Par ailleurs, le récit se transforme lors de certains passages, en un documentaire maladroit qui expose des statistiques, ou en article qui ferait merveille comme éditorial dans la presse. Ces passages, je les ai trouvés très longs.

L’héroïne, on ne doutera pas de sa valeur, mais elle semble pas moments se transformer en Wonder Woman, ce qui tue le suspens, car on se doute alors que par un coup d’éclat, elle sera tout à fait en mesure de se sortir de situations dangereuse, certains événements semble d’ailleurs surajoutés et artificiels.

Le sujet que Nicolas Beuglet avait choisi d’exploiter est digne d’intérêt, mais il est plaqué et amené sous forme d’exposé d’un fait de société, dont on ne ressent aucunement les effets en qui concerne les individus qui interviennent dans le roman, si ce n’est auprès de quelques individus qui s’entendent pour mener le monde.

Je ressors donc bien mitigée de ce livre, je continuerai à lire des roman de Nicolas Beuglet que d’habitude, j’apprécie, mais je me renseignerai avant de les lire.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire