Transylvania
Nicolas Beuglet
Ed Xo, 18/09/2025, 349 pages
Je me faisais une joie de
découvrir ce nouveau roman de Nicolas Beuglet, pensez donc ! Transylvania,
moi qui venais de relire le roman de Bram Stoker, je comptais assouvir dans ce
roman, ma faim de suspens, mon besoin d'effroi, l’auteur m’y avait habituée dans ses précédents
opus, mais hélas, le temps de me plonger dans l’intrigue, avec des personnages
qui ne semblent pas cacher leur inquiétude face à la jeune femme qui se
présente à eux comme inspectrice de police, le temps donc de faire quelques pas
dans la neige épaisse et de me retrouver dans le château de Dracula, le décor
prometteur avait disparu, je me suis d’ailleurs demandé pourquoi intituler ce
roman "Transylvania" alors que cette région mythique n'est que la très courte étape d’une histoire abracadabrante
qui mènera notre héroïne de pays en pays sans plus aucun rapport avec le
château de Bran, quelle déception !
La suite n’est pas vraiment
l’idée que je me fais du thriller. Bien sûr, l’auteur avait parfaitement le
droit d’utiliser les contes comme support à un roman, mais passer des possibles
histoires de vampires à Blanche neige, ça m’a contrariée.
Question enquête, je
m’attendais à autre chose qu’une espèce de jeu de piste orchestré par un
individu pour mener la policière à la solution, le reste n’étant qu’une affaire
de course poursuite de pays en pays.
Par ailleurs, le récit se
transforme lors de certains passages, en un documentaire maladroit qui expose
des statistiques, ou en article qui ferait merveille comme éditorial dans la
presse. Ces passages, je les ai trouvés très longs.
L’héroïne, on ne doutera pas
de sa valeur, mais elle semble pas moments se transformer en Wonder Woman, ce
qui tue le suspens, car on se doute alors que par un coup d’éclat, elle sera
tout à fait en mesure de se sortir de situations dangereuse, certains
événements semble d’ailleurs surajoutés et artificiels.
Le sujet que Nicolas Beuglet
avait choisi d’exploiter est digne d’intérêt, mais il est plaqué et amené sous
forme d’exposé d’un fait de société, dont on ne ressent aucunement les effets
en qui concerne les individus qui interviennent dans le roman, si ce n’est
auprès de quelques individus qui s’entendent pour mener le monde.
Je ressors donc bien mitigée
de ce livre, je continuerai à lire des roman de Nicolas Beuglet que d’habitude,
j’apprécie, mais je me renseignerai avant de les lire.
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