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mercredi 8 janvier 2025

 

Bien être














Nathan Hill,

Ed Gallimard, 22/08/2024, 688 pages



Séduite par la popularité de ce livre, j’ai décidé de m’y mettre bien que la longueur du roman me faisait un peu peur ! Je me suis donc attachée à l’histoire d’Elisabeth et Jack, gentil petit couple qui, avant de se connaître, s’observe d’un appartement à l’autre, finissent par se rencontrer. Commence alors une histoire, l’histoire d’un couple qui se forme comme il en est beaucoup. C’est sans doute ce thème que l'auteur a souhaité étudier, je précise sans doute parce que bien d’autre sujets sont abordés dans ce livre dont le couple est la ligne conductrice.

Je n’ai pas aimé du tout. Bien sûr, il s’agit là d’un avis personnel et je comprends que d’autres puissent apprécier au point de rester sur sa faim en refermant l’ouvrage (si, j’en connais pour qui 700 pages ne suffisaient pas !).

Je n’ai pas aimé donc parce que j’ai eu l’impression d’ouvrir un épais magazine de chroniques kilométriques, un certain nombre de sujets parfois sans lien les uns entre les autres, aux informations parfois redondantes, je pense à ce long passage dans lequel Elizabeth se désespère parce son fils ne veut pas manger, et s’abreuve de théories psycho sur l’enfant et la nourriture écrites par nombres d’éminents spécialistes, longueur nécessaire pour apprécier la chute mais bon, on avait compris.

Par la suite, on assiste à la visite de leur futur appartement, celui dans lequel ils ont placé tout leur espoir et toutes leurs économie, l’aboutissement semble sensé venir suite à un parcours du combattant, puis plus rien… Plus aucune information, c’est sans doute voulu. Quelques autres passages m'ont exaspérée :  des procédures de fonctionnement des algorithmes qui vous poussent à pénétrer toujours plus dans les entrailles de Facebook, suivie d’un débat enflammé entre Jack et son père au sujet de la manipulation par les réseaux et les sites, le débat, on peut l’admettre évoque la relation entre un père et son fils, mais le fonctionnement des algorithmes est-il si important d’en abreuver les lecteurs ?

Dans ce roman, on trouvera l’essentiel sur la vie de couple, et sans doute s’y retrouvera-t-on, et le superflu endormant à la lecture fastidieuse.

Moi qui aime m’accrocher aux histoires et ne plus les lâcher jusqu’à en connaître l’issue, j’ai bien cerné le début, pas de problème, mais la fin existe-t-elle ? pas vraiment, l’auteur pourrait remplir une bibliothèque de livres similaires et creuser tous les sujets, il n’en verrait lui-même pas la fin !

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