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mardi 8 juin 2021

 

Grand platinum













A Van den Bossche

Ed Seuil


Désolée de devoir l’écrire, mais ce roman ne m’a ni émue, ni intéressée, ces carpes décrites dans l’histoire aurait pu constituer un excellent support à une narration poétique, or on ne constate dans ce texte, que quelques essais d’écriture qui m’ont parfois agacée et des imprécisions propres à perturber le lecteur : des personnages annoncés et présentés plus tard, un passage qui m’a interpellée parce que j’ai essayé de me mettre dans la peau de lecteurs qui ne connaissent pas la raison pour laquelle les gens du Morvan savent que ce n’est pas la Seine qui passe à Paris mais l’Yonne, donc obligation (sans doute très intéressante) à aller se documenter, d’autres personnages qui surgissent, cassant le récit et donnant l’impression qu’on a atterri dans un autre roman.

L’idée de départ était intéressante, les carpes, on explique leur situation au début, au milieu, à la fin, et entre ces passages, une sensation de remplissage pour les besoins du roman avec cette histoire de désigner et les allées et venues de Louise, l’héroïne,  entre ses déplacements, son amant, son passé et son frère... ses ennuis, ses amours, ses emmerdes.

Les seuls passages qui ont éveillé ma sensibilité et ma curiosité sont les descriptions des carpes et leurs couleurs. Le gros point de suspens du roman réside dans la récupération des ces poissons, héritage de Louise et de son frère, d’une collection constituée par leur défunt père qui les avait dispersées dans les pièces d’eau disponibles à Paris, pour les rassembler dans un endroit où elles ne pourront être subtilisées par celui qui en avait « emprunté » une pour la revendre. Quelle aventure !

Fade et sans relief, c’est le seul souvenir que me laissera ce récit.

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