Surtensions
Olivier Norek,
Ed Pocket, Michel Lafon, 11/03/2016, 505 pages
Où l’on rencontre un capitaine
Coste pas vraiment en pleine forme, il apparaît dès le début, fatigué et désespéré,
il affirme avoir tué un homme, il se tient face à une psychologue qui tente de
le raisonner, et on n’en saura pas plus, c’est un prologue.
Si le quatrième tome, Les
brumes de Capelan, n’avait pas suivi ce volet, j’aurais volontiers cru que j’étais
en présence du bouquet final : description de l’univers carcéral,
recherche par notre désormais célèbre équipe, d’individus dangereux demandant
rançon après la séquestration d’un jeune garçon, action d’un groupe de
cambrioleur on ne peut plus compétent pour faire sortir un détenu de prison,
prise en otage d’une famille tranquille, filature, exploitation de portables,
tout y est. Je me suis offert de belles heures de lecture avec la conviction
que cette série se bonifie de volume en volume (vivement le quatrième !)
J’ai adoré la compétence et le
professionnalisme des cambrioleurs qui ne laissent rien de côté, ce qui
attribue encore plus de compétence à l’équipe de police, un Sam, geek de
service, très actif, un Renan se montrant capable de prendre les rênes et de
diriger l’équipe, une Johanna, tireuse d’élite, qui aime son métier et se rend disponible, un
Coste… fatigué qui garde tout de même le pieds sur terre et fait toujours
preuve d’une grande logique, une équipe qui tourne contre vents et marées.
Les enquêtes peuvent patauger
dans nombre de policiers, Surtensions ne fait pas exception, toutefois les
solutions et les techniques pour débusquer les responsables d’actions
répréhensibles y sont rapidement proposées : recherche de Sam,
enregistrement, filatures en équipe avec possibilité de relais, histoire d’être
discret, ça captive !
Futurs lecteurs, si vous vous
heurtez à des passages que vous ne comprenez pas, aucune importance, c’est
voulu de la part de l’auteur pour une question de suspense, un suspense énorme
lié aux différentes affaires traitées et de beaux rebondissements.
J’ai été heureuse d’accompagner
cette équipe dynamique et sympathique, avec eux j’ai ri, avec eux j’ai eu envie
de verser des larmes, de me révolter, de pester contre ce monde malade et
corrompu.
J’envie à présent les
personnes qui aiment les policiers et qui n’ont pas encore abordé cette série !