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lundi 6 février 2017

Le cas Malaussène - Ils m'ont menti.



    Dans l’émission, la grande librairie à laquelle François Busnel avait invité Daniel Pennac lors de la sortie de ce nouveau volet de la saga Malaussène, François Busnel enviait les Français qui n’avaient pas encore lu cette série parce qu’ils avaient encore le bonheur de la découvrir ! Heureuse que je suis parce qu’il reste encore deux tomes, malheureuse que je suis parce que j’ai déjà avalé le premier.

Quel bonheur en effet de retrouver Benjamin, et sa génération avec une Verdun (juge Talvern) à la personnalité bien affirmée et la génération suivante (C’est Un Ange, Maracuja, Monsieur Malaussène). 

Quel bonheur de retrouver cette famille aux personnages tous plus originaux les uns que les autres, avec des idées bien à eux, cette famille disparate et ô combien unie.

Ce premier tome est très prometteur ! une nouvelle notion jusque-là inexplorée et qui risque fort de transformer notre Benjamin en super bouc emissaire : les Vévés : auteurs de la vérité vraie, qui contribuent à la prospérité des éditions du Talion, et dont Malaussène doit assurer la protection, particulièrement celle d’alceste, victime d’une tentative d’assassinat.

J’ai eu parfois des difficultés à imaginer Benjamin Malaussène dans ce rôle de coordinateur des protection d’un individu, haute responsabilité pour un bouc Emissaire, Malaussène qui donne l’impression de ne faire que passer, Malaussène, le coupable parfait, Malaussène qui ne voit rien de ce qui se joue, qui tout au long du roman, est volontairement étranger à l’intrigue, laissant venir à lui l'actualité et les informations sans s'y intéresser.

J’apprécie toujours autant les dialogues auxquels il participe, plein d’esprit et de réparties, ces petits apartés intérieurs délicieux pour le lecteur.

L’intrigue est bien originale voire loufoque, et c’est sans doute une des innombrables raisons du succès de cette saga.

Daniel Pennac, lors de l’émission, se déclarait prêt à ajouter un 11ème droit imprescriptible du lecteur : le droit de s’endormir sur un livre qu’on aime. Je peux donc dire que je me suis endormie sur ce livre, dans un sentiment de bien-être et en ayant le plaisir au réveil de savoir que je pouvais encore le lire parce que je n’avais pas terminé.


J’espère que je vais à présent réussir à trouver le repos en attendant la suite !!!Et que Daniel ne nous laissera pas trop languir.

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